L’intégration par les Mouvements Oculaires (technique proche de l’EMDR) est un des outils thérapeutiques les plus utilisés, et surtout des plus efficaces dans le cadre d’un traumatisme psychique.
Présentation :
Nous utilisons inconsciemment le principe des mouvements oculaires quotidiennement. Naturellement, déjà, durant notre sommeil paradoxal, ces mouvements horizontaux rapides nous permettent de ranger et classer les informations vécues ( par le biais de l’hippocampe vérébral qui est plus excité que pendant l'éveil).
Les mouvements oculaires s’effectuent donc constamment afin d’intégrer de nouvelles informations. Nous réutilisons ce mécanisme de fonctionnement naturel en IMO afin de traiter nos expériences de vie en les dissociant des émotions négatives qui y étaient associées.
L’IMO est une technique qui permet d’accéder aux souvenirs traumatiques et à leurs conséquences émotionnelles, de lever des blocages physiques et psychiques liés à une émotion négative par désensibilisation.
Pour cela, on utilise le balayage oculaire et les mouvements alternatifs des yeux pour accéder aux ressources inconscientes de la personne ; et ainsi obtenir un archivage définitif de la situation traumatique.
Cette technique thérapeutique (très proche de l'EMDR), trouve ses racines au sein de la PNL;
elle vise à modifier le mode de traitement (stratégies d'accès) des informations grâce aux mouvements de yeux, changeant le processus mental de recherche et d'association d'informations en relation avec le psycho-traumatisme, modifiant de ce fait, la perception subjective de la réalité du patient.
Objectif de la technique :
L’objectif est de permettre au patient « d’archiver » son psycho-traumatisme, et donc, de ne plus ressentir d’émotion désagréable à l’issue de la thérapie.
Une prise en charge peut nécessiter plusieurs séances d’IMO (de une à cinq); le praticien, n’étant ni un magicien, ni un médium, il indique au « coup par coup » s’il est utile d’effectuer une séance supplémentaire, mais le patient prend vite conscience de la différence de perception lorsque le traumatisme est évoqué.